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Revue de presse - Novembre 2014
lundi 1er décembre 2014, par
Il y a 10 ans, mourrait Sébastien Briat
Le 7 novembre 2004, en manifestant contre un transport ferroviaire de déchets nucléaires, le jeune Sébastien Briat était happé par le train et décédait. Il reste dans nos mémoires au même titre que Vital Michalon, tué par une grenade de la police le 31 juillet 1977 en manifestant contre la construction du surgénérateur Superphénix. Ils ont été rejoints dernièrement, dans un combat différent mais finalement très similaire, par Rémi Fraisse, tué lui aussi par un grenade lancée par les forces dites de l’ « ordre ». Cette revue de presse leur est dédiée.
Fukushima encore et encore...
- Fukushima : le Japon veut incinérer des tonnes de déchets radioactifs - Le Figaro, 9 novembre 2014
- Les robots moins efficaces que les hommes pour nettoyer le site de Fukushima - Le Figaro, 10 novembre 2014
- Exercice de simulation de catastrophe nucléaire au Japon - Le Monde.fr, 11 novembre 2014
Photo saisissante qui montre ce qu’est devenu le paysage aux alentours de Fukushima, et ce qu’il sera probablement tôt ou tard quelque part en France. Sous ces gigantesques bâches, des quantités astronomiques de déchets radioactifs que les « responsables » japonais veulent incinérer, ce qui réduirait effectivement le volume mais ne ferait disparaître aucune contamination. Pire, cette option relâcherait à nouveau dans l’environnement une partie de la radioactivité. Drame sans fin.
Dans la centrale dévastée, effroyablement radioactive pour des décennies, les robots échouent et ce sont encore et toujours de malheureux humains qui sont envoyés au casse-pipe. Il est toujours impossible de s’approcher des coeurs en fusion mais, de toute façon, la plupart de ces malheureux sont affectés à la maintenance des 1000 cuves géantes remplies d’eau ultra-radioactive et qui commencent à lâcher. Nouveau drame à venir.
Dernière blague en date des « responsables », une simulation d’accident nucléaire à la centrale de Kashiwasaki, celle qui en 2007 avait auguré de la catastrophe de Fukushima, elle même prédite par votre Observateur préféré : http://observ.nucleaire.free.fr/video-cdanslair-2007.htm
Crash de l’industrie nucléaire française : c’est commencé !
- Areva : cette fois, la dette est bien en catégorie spéculative - Boursier.com, 21 novembre 2014
- Nouveau retard très coûteux pour l’EPR de Flamanville - Le Figaro, 19 novembre 2014
- Faut-il carrément tirer un trait sur l’EPR ? - Challenges, 19 novembre 2014
- La filière nucléaire française dans un état désastreux - RTL, 20 novembre 2014
- Lévy et Varin, les nouveaux piliers du nucléaire français - Le Figaro, 20/11/2014
- Les difficultés du nucléaire français inquiètent le Royaume-Uni - L’Usine nouvelle, 21 novembre 2014
Agissant à l’époque pour une autre association, votre Observateur du nucléaire préféré écrivait le 28 octobre 2008 : « Les conséquences financières s’annoncent graves pour les finances publiques françaises, déjà mal en point. La décision la plus sage est d’annuler définitivement les deux chantiers précités [ie : les chantiers EPR de Flamanville et de Finlande] et l’ensemble du programme EPR. »
Et le 2 avril 2009 : « Mme Lauvergeon est donc lancée dans une fuite en avant insensée qui a toutes les chances de se terminer par un désastre industriel et financier. Hélas, Areva étant détenue par l’Etat, ce sont les citoyens de France qui paieront la note le moment venu. »
Six ans plus tard, l’heure de vérité est plus proche que jamais. La dette d’Areva est désormais classée « spéculative », le désastre de la présidence Lauvergeon est peu à peu mis à jour, les déboires du réacteur EPR sont tels que l’abandon du programme est enfin envisagé.
EDF et Areva ont désormais pour chefs respectifs Jean-Bernard Lévy, l’ex-patron de Vivendi et de Thalès, et Philippe Varin, l’ex-patron de PSA Peugeot Citroen : pour tenter (vainement) d’éviter la sortie de route, deux bonhommes qui ne connaissent rien au nucléaire ! Il est vrai que ça ne peut de toute façon pas être pire qu’avec les « spécialistes »...
Quant aux dirigeants britanniques, engagés contre toute logique (ou peut-être bien corrompus) dans un projet absurde et ruineux de construction de deux EPR, ils commencent enfin à se poser des questions. Comme nous l’avons fait régulièrement dans cette revue de presse depuis plusieurs années, nous pronostiquons plus que jamais l’abandon de cet projet insensé.
Fessenheim : alors, on ferme ou pas ?
- Le doute s’installe sur la fermeture de Fessenheim - AFP, 19 novembre 2014
- Malgré le retard de Flamanville, EDF devra fermer des vieux réacteurs en 2015 - LaTribune.fr, 19 novembre 2014
Renonçant à imposer d’autorité sa promesse de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim avant fin 2016, M. Hollande et ses conseillers ont trouvé un subterfuge qu’ils pensaient futé : plafonner la puissance totale du parc nucléaire. Ainsi, la mise en service du réacteur EPR de Flamanville (1650 MW), "imminente", allait contraindre EDF à fermer en échange les deux réacteurs de Fessenheim (2x900 MW).
Mais voilà : les déboires successifs du chantier, et le dernier retard supplémentaire d’un an annoncé par EDF, font que la mise en service de l’EPR ne se fera pas avant 2017 (si jamais elle a lieu un jour !). Du coup, terminée la fermeture de Fessenheim « fin 2016 », et probablement même avant la fin du mandat présidentiel (mai 2017). A vouloir jouer au malin, M Hollande s’est pris les pieds dans la maquette (de l’EPR).
On nous assure désormais que « EDF devra faire cette demande [ie : de mise en service de l’EPR] en 2015 et, à cette occasion-là, faire la demande de retrait de production de réacteurs en compensation ». De plus en plus tiré par les cheveux. Ce sera en tout cas un jeu d’enfant pour la majorité issue des élections nationale de 2017 de tout annuler. Et si M Hollande est réinvesti, qui peut croire qu’il fera lors de son second mandat ce qu’il n’a pas fait pendant le premier ?
Catastrophe nucléaire : Bordeaux veut être dans le périmètre, mais pas Tchernoblaye
- Bordeaux : une motion sur la centrale du Blayais - Sud-Ouest, 25 novembre 2014
- Risque nucléaire : un périmètre « dérisoire » - Sud-Ouest, 27 novembre 2014
La ville de Bordeaux veut faire partie du PPI (Plan Particulier d’Intervention), un plan d’urgence supposé guider l’action des pouvoirs publics en cas d’accident nucléaire. 33 ans après la mise en service de la centrale nucléaire du Blayais, et 3 ans et demi après le début de la catastrophe de Fukushima, bravo pour la réactivité.
Ceci dit, l’association Tchernoblaye rappelle à bon escient que ce PPI sera parfaitement dérisoire en situation réelle d’accident nucléaire. Rien ne peut s’opposer à l’avancée d’une nuage radioactif, comme l’a prouvé celui de Tchernobyl qui a parcouru des milliers de kilomètres et, comme chacun sait, a réussi à franchir les frontières !
Quant à évacuer le million d’habitants de l’agglomération bordelaise, personne ne sait dire comment... ni où ! PPI = Pauvre Plan Illusoire ! Finalement, la seule vertu de l’élargissement du périmètre serait pédagogique, en rappelant aux Bordelais qu’ils sont sous la menace de la centrale du Blayais. Mais, du fait de l’activité incessante de Tchernoblaye depuis 15 ans, ne le savent-ils pas déjà ?
Drones : on ne sait rien, donc "tout va bien" !
Rien de neuf à signaler : EDF et les autorités française sont toujours ridiculisées dans le monde entier et incapables de capturer le moindre drone parmi ceux, innombrables, qui survolent les sites nucléaires français. La « sécurité » nucléaire dans toute sa splendeur...
Voitures électriques : encore un procès contre l’Observatoire !
- Rappel – Document remarquable de France 5 : Extrait avec l’Observatoire du nucléaire, Documentaire entier
- Tribune de l’Observatoire du nucléaire - Économie matin, 28 novembre 2014
- Voiture électrique : à peine 30% des ventes dues aux particuliers - Les Echos, 17 novembre 2014
A peine le procès Areva terminé (il reste cependant encore à découvrir le verdict, le 21 janvier 2015), voilà qu’une autre aventure judiciaire se profile : la société Bolloré-Bluecub (voitures électriques/nucléaires) a déposé une plainte contre l’Observatoire du nucléaire !
Votre Observateur préféré s’est donc rendu chez les gendarmes (à leur « invitation »), mandatés par le procureur. La plainte comporte deux points :
– une prétendue "diffamation" pour avoir dénoncé le caractère "écologique" des Bluecub
– une prétendue "dégradation" pour avoir débranché des Bluecub
Le premier point sera très intéressant, et le second... encore plus (d’un point de vue juridique) : est-ce qu’on "dégrade" en débranchant ? Bolloré part du fait que la voiture n’est pas alors pas immédiatement utilisable par le client, et assimile cela à une « dégradation ». Dans ce cas, autant y mettre le feu !... Le dossier repart chez le procureur, à suivre...
Enfouissement à Bure : dans la « Loi pour la croissance » !
- La loi Macron lancerait Cigéo à Bure - Est-Républicain, 27 novembre 2014
- M. Hollande se fiche du monde - Reporterre, 28 novembre 2014
Que l’on aime ou pas Mme Royal, il est sûr qu’elle est loin d’être stupide. C’est ainsi qu’elle a fait retirer le projet Cigéo (enfouissement des déchets les plus radioactifs à Bure, dans la Meuse) de sa loi dite « de transition énergétique ». Non pas qu’elle soit opposée à cette façon criminelle de se débarrasser des déchets nucléaires, mais la dame ne tenait pas à se retrouver responsable de cette affaire qui ne va assurément faire que s’envenimer.
Aussi, c’est le nouveau ministre de l’économie Emmanuel Macron, auparavant banquier d’affaires chez Rothschild, qui s’y est collé : il a intégré Cigéo à sa prochaine « loi pour la croissance et l’activité ». Enfouir les déchets radioactifs serait donc une mesure décidée pour faire revenir la croissance ? Quels blagueurs ces banquiers !
Autre amuseur public, François Hollande, qui s’est exprimé après la mort de Rémi Fraisse, tué par la police en manifestant contre un projet mafieux de barrage financé par l’argent public au profit de la galaxie polluante et empoisonnante de la FNSEA. M. Hollande a ainsi déclaré que des référendums locaux seraient fort justifiés pour décider de la pertinence de projets d’infrastructures.
Or, comme le signale fort justement Reporterre, « la possibilité de consultation directe locale existe depuis 2004 ». Mieux : en 2005, plus de 60 000 Haut-Marnais et Meusiens ont (vainement) signé une pétition réclamant un référendum sur le projet d’enfouissement à Bure. Il est une fois de plus démontré que le nucléaire irradie aussi la démocratie. Mais la révolte des citoyens ne fait que commencer...
Nucléaire en débandade : pas que la France !
- Peur nucléaire après la publication de photos sur l’état de la centrale de Sellafield - The Guardian, 29 octobre 2014
- Fuite de tritium et décadence à Dounreay (Grande-Bretagne) - BBC, 21 novembre 2014
- Tihange (Belgique) : un transformateur de la centrale nucléaire explose - La Meuse, 30 novembre 2014
Nous avons régulièrement annoncé la déconfiture générale de l’industrie nucléaire mondiale dont la majorité des installations est obsolète et en voie de désagrégation. Bien sûr, la France n’est pas la seule concernée, loin de là.
Ainsi, grâce à des photos qui ont « fuité », on découvre l’état stupéfiant du site nucléaire britannique de Sellafield, déjà le lieu d’un accident nucléaire majeur en 1957. Le site s’appelait alors Windscale et il a été renommé pour faire oublier le drame (cf http://bit.ly/1w1Kg2j ). Il faut assurément réfléchir d’urgence à un troisième nom...
Toujours en Grande-Bretagne, une fuite radioactive dans le Superphénix british, qui a aussi mal fonctionné que le français, et qui est en démantèlement à Dounreay. Les « responsables » reconnaissent leurs torts à demi-mots : « Notre enquête a identifié des comportements et des pratiques qui sont tombées bien en deçà de nos valeurs et normes ». Thank you, no comment.
En Belgique, un transformateur prend feu et cause l’arrêt du réacteur de Tihange 3. Pendant plusieurs jours, ce sont 4 des 7 réacteurs belges qui sont à l’arrêt du fait de graves défaillances (dont les fameuses cuves fissurées souvent évoquées dans nos colonnes).
L’industrie nucléaire part en lambeaux. Deux options : fermer au plus vite toutes ces antiquités, ou se contenter d’attendre les prochains Fukushimas...
Déclin du nucléaire : l’AIE tente (grossièrement) de sauver la face
- Une croissance toute relative du nucléaire dans le monde - AFP, 12 novembre 2014
- Nucléaire : l’AIE inquiète du coût astronomique du démantèlement nucléaire - Boursier, 12 novembre 2014
Nous avons souvent explicité le déclin rapide et irréversible de l’industrie atomique, par exemple ici : http://bit.ly/1nBOc01. C’est ainsi que la part du nucléaire dans l’électricité mondiale est passée de 17% en 2001 à 11% en 2012 (et probablement 9% à ce jour, chiffres attendus).
Désespérés par cette chute vertigineuse, les experts de l’Agence internationale de l’énergie ont trouvé un moyen très simple de la « stopper » : dans leurs prévisions, ils ont tout simplement décrété que « les capacités électronucléaires bondiront de 60%, passant de 392 gigawatts en 2013 à plus de 620 GW en 2040 ».
Tout en reconnaissant qu’au moins 200 réacteurs actuellement en service fermeront entre temps – et d’ailleurs que l’argent manquera gravement pour les démanteler !, l’AIE rêve donc de la construction de plus de 400 nouveaux réacteurs. Et ça pour tout juste arriver à stabiliser à 11 ou 12% la part du nucléaire dans l’électricité mondiale.
La vérité est que, malgré la construction de plusieurs dizaines de réacteurs en Chine, la production nucléaire va continuer à décliner. Et même si par extraordinaire elle se stabilise, la part de l’atome dans l’électricité mondiale continuera à décliner vers les 5%, puis enfin vers 0%.
Le problème est que, si l’industrie nucléaire est condamnée, sa fin de vie va inévitablement être dramatique. Incidents, accidents, catastrophes, centrales à démanteler et déchets nucléaires, factures incommensurables non provisionnées. Que du bonheur...
Essais nucléaires, armes atomiques et gros mensonges
- Maralinga : « l’Australie et le monde doivent savoir ce qui s’est passé ici » - Radio Australie, 7 novembre 2014
- Laser Mégajoule : Le mémorial de la paix profané - Sud-Ouest, 8 novembre 2014
- Le gouvernement Polynésien veut supprimer le mémorial aux victimes des essais nucléaires - Coord antinuc Sud-Est
- Quand des banques de « l’économie sociale » financent la bombe atomique - Bastamag, 13 novembre 2014
- L’état de l’arsenal nucléaires des USA se dégrade continuellement... - Associated Press, 8 novembre 2014
Le nucléaire a deux faces aussi effroyables l’une que l’autre, une dite civile et l’autre militaire, quoique le première soit intimement mêlée à la seconde... dont elle est issue. Près de 75 ans après les crimes d’Hiroshima et Nagasaki, on aurait parfois tendance à oublier les horreurs de l’industrie atomique militaire.
Maralinga est une zone désertique d’Australie du Sud où l’armée britannique a mené 7 essais atomiques entre 1952 et 1967. Les retombées ont contaminé des militaires britanniques et australiens mais aussi, bien entendu, les Aborigènes de la région. Ces derniers, après 60 ans de lutte, ont enfin obtenu dédommagements et restitution du site. Reste à connaître les dégâts sur leur santé et celle de leurs enfants.
Autre mémoire, celle des essais nucléaires tout aussi criminels menés par la France atomique en Polynésie, où le politicien multi-corrompu (mais semble-t-il insubmersible !) Gaston Flosse tente de faire disparaître le mémorial consacré aux victimes de ces essais.
On trouvera quelques similitudes avec le saccage lâche et nocturne du Torii de la Paix qui avait été implanté devant le Laser Mégajoule (cf http://laser.megajoule.free.fr ) par la valeureuse association Négajoule.
Pour sa part, l’excellent Bastamag dévoile comment des banques de « l’économie sociale » financent la bombe atomique. De quoi avaler de travers les dividendes "éthiques"...
On notera aussi que l’Associated Press a dernièrement révélé le contenu d’inspections de sécurité nucléaire militaire aux USA qui ont montré « la déchéance de leadership, les lacunes de formation et des problèmes de moral de la Force aérienne nucléaire ». Rien que ça. Il est vrai que, 75 ans à astiquer les bombinettes sans pouvoir en lancer une seule, c’est assez démoralisant !
Niger / Corruption - Procès Areva / Observatoire du nucléaire
- Exercice de haute voltige pour Areva au Niger - Deontofi.com, 26 novembre 2014
- Des militants écologistes en procès - Politis, 20 novembre 2014
- L’Observatoire du nucléaire dégaine encore une pièce accablante pour Areva... - Assemblée nationale, 10 septembre 2014
- ...mais l’Observatoire s’attend quand même à perdre (« Selon que vous serez... »)
Voir le dossier complet
On touche au but dans l’affaire de l’avion offert par Areva à son ex-employé M. Issoufou, promu entre temps à la Présidence de la République du Niger. Ou, plutôt, on approche de la fin du procès lancé par Areva contre l’Observatoire du nucléaire qui a eu le toupet de mettre cette sale affaire sur la place publique.
Quelques médias ont fait leur travail lors du procès en première instance mais, de toute évidence, les consignes ont été données pour le procès en appel : en particulier, l’AFP a bafoué sa mission en omettant de faire le suivi de cette affaire qu’elle avait pourtant abondamment couverte au départ. Nul doute par contre qu’elle se fendra d’une dépêche le 21 janvier prochain pour signaler la condamnation de l’Observatoire !
Finalement seuls Politis et Charlie-Hebdo ont bravé l’interdit. Il y avait pourtant du croustillant à se mettre sous la dent avec la révélation par l’Observatoire d’une nouvelle pièce accablante pour Areva, l’aveu d’un député PS proche du premier ministre Valls : Areva a bien payé son avion à M Issoufou !
Mais, depuis, M. Terrasse fait le mort (il s’est probablement fait remonter les bretelles) et aucun média ne s’est saisi de cette explosive révélation. Il en est dans les médias comme devant la « justice » : « Selon que vous serez puissant ou misérable... », etc.